Draco Dormien Nunquam Titillandus


Bonjour bonsoir et bienvenue.
Vous voici dans un blog recueil. Ici, n'espérez pas trouver des photos de vacances ou des longs monologues sur mes amis. Non; ce que vous trouverez, c'est des écrits.
Certains originaux, n'ayant pour base seule celle que mon esprit leur a tissé, et d'autres s'inscriront dans le grand registre de la fanfiction, notamment sur Harry Potter, mais il est probable que des Hunger Games apparaissent d'ici quelques temps.
Ici, les genres se mélangent, mais ne se confondent pas. Certains vous feront rire, d'autre vous rendrons triste, mais d'une façon ou d'un autre, j'espère pouvoir vous faire ressentir une émotion.
Je ne vais pas palabrer pendant des heures, le temps est a la lecture et a la découverte, alors laissez vous bercer par la magie des mots...

lundi 1 décembre 2014

ô pain, dear friend.

ô pain, dear friend.

Résumé : Connaissez vous la douleur? Moi je la connais.

Savez vous ce qu'est la souffrance?

Non, bien sur que non, jamais vous n'avez connu les relents sombres et froids d'une douleur infectant toutes vos cellules, traçant un réseau de panique dans la totalité de mes veines, sans en épargner aucune.

Vous ne savez pas ce qu'est ce vertige écrasant votre cage thoracique, vous empêchant de prendre la moindre inspiration, ou alors une ou l'air semble fait d'acide et de relents toxique.

Moi j'ai connu la douleur, j'ai connu la faim, j'ai connu la peur. J'ai vu par mes pupilles dilatées les monticules infâmes de tout ce que la terre a fait de plus horrible.

J'ai arraché les lambeaux de chairs de mon visage dans l'espoir vain d'effacer ce que mes traitres sens lançaient sur les moindres parcelles de mon corps comme un lance flamme y tatouerais son sanglant ouvrage et ce jusqu'à la mort libératrice.

Ô j'y ai gouté à cet abime infernal, je les ai vus ces enfants a l'innocence dévastée me suppliant de leurs yeux déments de les achever. Or, la seule chose qu'il m'était encore possible de faire, était de m'engluer dans la même folie infinie que celle qui faisaient s'agiter leur cœur.

Ô organe infâme, ce qu'ils auraient voulu que tout ce qui les battaient s'arrêtât, sans l'oublier, lui le pire bourreau, qui les martelait de l'intérieur de leurs corps en ne laissant en eux que la cruauté farouche de l'acharnement putride que cette désolation et cette peine peignaient de la couleur du sang.

Comment supporter ce supplice? Se statufier en position fœtale, dans l'espoir que l'on ne s'avoue pas de retrouver le confort illusoire du ventre maternel ne fait que nous rendre aveugle à la moindre chance d'inspirer assez de pitié a ne serrait ce qu'un des multiples dieux ayant un jour été adoré dans ce monde hypocrite.

Je me suis consumé, jusqu'à ce que je n'ai plus de mon corps que l'impression de le voir s'envoler en tas de flaque et de brume. Plus que ça, à l'exception de la douleur.


dimanche 21 septembre 2014

Ne me jalouse pas

 Ne me jalouse pas

 Fanfiction Harry potter

Résumé : Monologue d'Harry, adressé a Ron, et à sa jalousie, car il en a marre de le voir convoiter une vie qui n'a pas a l'être.



- Ça suffit Ron, j'en peux plus de ta jalousie maladive, de ton regard envieux quand on me fixe, ou quand on me demande un autographe. Tu la veux ma célébrité? Et bien vas y, prends la, mais soi conscient que ce n'est pas un cadeau.

Parce que ouais, monsieur Weasley, je ne suis pas devenu célèbre parce que j'ai gagné la coupe du monde de quiditch, parce que je suis ministre de la magie, ou quelque chose du genre. Non, moi, si on m'aime c'est parce qu'un psychopathe a tué de sang froid mes parents, on m'adule parce qu'un taré a voulu assassiner le gamin d'un an que j'étais, et manque de peau, ça a loupé.

Vois tu Ron, chaque matin je me lève et je vois dans le miroir cet immonde éclair me défigurer la figure de par mon orphelinité. Et j'ai envie de me l'arracher... Tant que je l'aurais fais si je n'avais eu la lâcheté de vous expliquer mon geste après.

Tu n'as pas d'argent? Je t'offre le mien, il est taché par l'avenir que ma famille n'a pas eu. Tu veux ma reconnaissance? Je te l'offre avec l'oubli de ta vie privée et la démagogie qui en résulte.

Qu'as-tu à me jalouser, hein? Toi qui a une famille aimante, qui a la tranquillité paisible de l'anonymat, qui n'a pas la charge de tuer un homme?

Toi, on ne t'a pas collé une prophétie sur la tête. Non, toi tu peux prendre le loisir de grandir, d'aimer, tu peux avoir une perspective de carrière, songer au nom de tes futurs marmots. C'est toi le chanceux Ron. Moi, j'ai 16 ans, et on me dit que je vais assassiner ou être assassiné.

Comment puis-je vivre? Même en réussissant à virer ce taré du monde vivant, pense au poids de la culpabilité qui me rongera une vie durant... Est ce vivre ça? Ou est-ce survire?

Je hais ma vie, Ron, et la seule chose que je veux c'est m'en débarrasser, sans le pouvoir vraiment, à cause de toi Ron, de toi, Hermione, Ginny, tous les gens que j'aime et tous le monde voulant vivre une vie de paix.

Chaque jour, j'ai envie de mourir, mais le choipeaux a bien choisit ma place, je ne pourrais pas le faire car le courage me manque de vous laisser à ce sort.

Alors, s'il te plais Ron, arrête de vouloir être moi, et profite de la chance que tu as d'être toi même.

lundi 18 août 2014

La fuite

La fuite

Résumé : Récit d'une fuite face a une entité macabre



Courir, toujours courir, pour disparaître de la population, pour ne pas qu’il me retrouve. Lui. Cette sinistre et infâme créature. Qui hante mes nuits depuis le jours de ma naissance. Toujours la, invisible, dans l'encre sombre du ciel qui m’entoure. Mais je sais qu'aujourd'hui, il va passer à l'attaque, je le sent, au plus profond de moi, je sais qu'aujourd'hui, que je n'ai que peu de chances de lui survivre …

Une montée d’effroi, à l'idée de ce qui m'attend si je n'en réchappe pas me pousse à accélérer la cadence de mes pas. Vite. Toujours plus vite. Un mouvement ! Est-ce lui ? Un bruit ! Non ... Rien qu'un chat qui s'enfuit. Je ne peux y croire, rien que l'angoisse de le savoir vivant me rend paranoïaque. Le monstre. Il me poursuivais même au delà des barrières psychique de ma personnalité... même au plus profond de mon être...

Suis-je en train de devenir fou ? Sûrement, mais, tant que je reste en vie... il faut courir, m'enfuir, même si je sais que cela est en vain. Je dépasse les limites de mon corps, la douleur étire mes muscles. La faim commence a se faire sentir. Mais je voulais tellement y échapper, faire face à la mort me semblais impossible, il ne me restais donc plus qu'a la fuir. Mais celle ci semblais ne pas se lasser de se moquer de moi, avec un son rire grinçant et lancinant, tout en me suivant tel une ombre. Je ne la laisserais pas gagner ce combat …

Mais, la réalité me rattrapant, je m’écroule au sol, a bout de souffle. Expiration. Inspiration. Je tente de me lever, à la force de mes bras, retombe, mais me rattrape mal … mon épaule est en sang. Je me met cependant à ramper, essayant de me mettre à couvert, en espérant qu'il ne me trouve pas, j'ai de plus en plus faim, le creux en mon ventre m’obsède, mais ce n'est rien comparé a la peur ... la peur que j'ai de lui.

Non !! il est la, derrière moi, ce sifflement, si caractéristique, celui qui t'annonce qu'il n'y a plus rien a faire, que tu es déjà mort... Et bien soit, je me rend, je n'en peux plus, s'il veux me voir mort, qu'il en soit ainsi, Je mourrais la tête haute.

Essais sur l'amour.

Essais sur l'amour.


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Amour vacances 
*Soupir*

Très belle journée, sable chaud, coquillages, tout devrait être pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pourtant la vie est grise, morne et sans intérêt.
Je n'ai ni envie de jouer au ballon avec les cousins. Je ne vois aucun intérêt a la pêche a la crevette, et puis de toute façon j'aime pas le poisson, c'est fou ce que ça pullule ces choses la, presque comme les boutons sur la tête de Lisa.
Ces vacances, qui aurait pu être paradisiaques n'ont aucun gout ni sens, si je les passe sans elle.

Sans son odeur, tout a un relent d'entrailles putréfiées de poulpe pourri. Sans son rire, le son du vent m'emplis le crâne, tourne et retourne, semblant inverser jusqu'au sens de mes pensées. Sans la douceur de sa peau, le sable envahis ma vie et me saigne a blanc.

Avec son odeur, j'inspire une multitude d'effluves, une glace a la vanille du vendeur d'à côté, le côté iodé et revigorant des vagues se roulant et se déroulant sur la plages. Avec son rire, la brise me transmet les murmures du large, et le bruit de l'eau va jusqu'à inonder mon coeur de joie. Avec la douceur de sa peau, je sens la douce caresse de la vie.

Vivre avec elle, c'est redécouvrir chaque jour le monde dans ses yeux.

 
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Amour océan 
Tes yeux sont si bleu... On dirais un océan, et les larmes qui y coulent en sont les vagues. J'aime l'océan, tu sais. Je l'aime quand je le vois dans tes yeux. Il est si immense et profond. Je m'y noierais si je le pouvais.

Mais tu te contente de d'inonder mon coeur de peine, car une tempête triste y fait rage. J'aimerais pouvoir effacer tes larmes de mes doigts, effacer ta peine en une caresse, Mais toutes mes bonnes volontés n'auront cause qu'a submerger la douce lumière perçant ce grand infini dont tes paupières sont le rivage.

Mais qu'importe. Si c'est dans l'abysse de ton regard que je dois faire naufrage, alors je coulerais en paix. Fi du ciel et de ces phares. Je ne suis qu'un marin, alors cette plongée sans fin en dehors de toutes attaches ne me fera pas regretter ma Nef.

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Amour enflammé
Ah! Qu'on me brule, qu'on m'immole si l'on trouve une passion aussi ardente que celle qui dévore mon coeur!

Ce sentiment si ardent, n'entendez vous pas les crépitements de la flamme qui s'est allumée en moi?
Je la désire plus qu'aucune chose en ce bas monde.

Ophélie, belle lueur, toi qui est pure, libre et dangereuse tel un incendie infini. Tu cours, tu t'envoles, que dis-je ; tu vis, vois-tu qu'en attisant la fournaise de mes sentiments a ton égard, je me sent fiévreux?

Oh, excuse m'en, mais je dois avouer n'avoir point l'habitude d'éprouver une telle ferveur. Ophélie, je n'ai que votre nom aux lèvres. Mais je désire y placer votre corps. Ah je ris, je ris de joie et d'amour, puisque je sais que vous serez mienne.

Il ne peut en être autrement. Quand on aime autant, la nuit ne se termine jamais.


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Amour fruité 
L'amour est pour moi ... un fruit. Cependant, je dois avouer que je ne saurais dire lequel.

Est-ce un citron? Oh, une chair acide et riche en saveur, pétillante en bouche? Non, le citron est trop agressif, et cela va de pair avec les autres agrumes Les oranges sont fades et les mandarines sont trop frivoles.

Peut être ... un fruit des bois. Ceci est mignon! Une fraise gourmande, une framboise envoutante, une cerise envoutante? Toujours pas.

Mais oui! Voilà la solution! Une pomme. Qu'y a t'il de mieux pour symboliser cette dévotion? Fraiche, juteuse, légèrement piquante, pour ajouter une pointe de malignité, tout en restant sucrée, fondante même.


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Amour d’orgueil

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Ceci est une bouteille à la mer.

J'aime quand tu me détestes, puisque cela prouve que j'existe pour toi. Tu me vois, donc je suis, c'est ma thérapie. Tu me regarde, et moi j'existe.

Je te dois le sens de ma vie, de mes geste. Tu es mon but mon absolu, tout en étant mon idéal impossible à atteindre. Ma lucidité t'exerce, mon cœur t'appelle. La consécration que je cherche, c'est ton attention.

Je repousse mes démons par ton regard, la part sombre de moi coule par la force douce de tes pupilles.

Alors s'il te plais, Harry, regarde moi
 


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And by a sleep to say we end The heartache, and the thousand natural shocks That flesh is heir to

"And by a sleep to say we end The heartache, and the thousand natural shocks That flesh is heir to" - Shakespeare

Résumé : Pensées et dépression d'Harry Potter suite à la bataille de poudlard - post 7ieme tome (8ieme film)

Ce bruit incessant me tourmente, m'emplis le crane, tourne et retourne chamboule tout les recoins de mon esprit, le dévastant jusqu'à n'en laisser que des cendre... Le bruit d'un enfant qui pleure.

Que j'aimerais le faire taire ! Dus-ai je le tuer pour cela, je ne supporte plus de l'entendre sangloter mes remords et mes regrets. Mais mes désirs ont beau être plus ardent qu'un feu destructeur, il ne cesse de geindre.

Il ne m'a jamais quitté, du moment ou il est apparut. C'était le 2 mai de mes 17 ans, ce jour la... Fut celui ou je commis le meurtre. Celui d'un homme abject martyrisant mon peuple, certes, mais je ne peu m'empêcher de penser qu'en ses veines coulait la vie, et que je n'ai fais que les assécher d'un malheureux retour de sort.

Peut être aurais-je du mourir aussi ?

Oh bien sur, l'enfant n'est pas apparut en grands cris au moment ou le sort toucha ma victime, non. En ce moment c'était les rumeurs de la bataille qui venait de prendre fin qui me hantaient, il est venu tout d'abord comme un léger son agaçant, mais facilement ignorable, pour gagner en intensité a chaque secondes passant... Le soir tombé, il ne restait que lui, la douleur qu'il me provoquait, et mes envies d'en finir...

Plus rien n'a d'importance. J'aimerais tant lui dire que pleurer ne sert a rien, ni les larmes ni les mots n'importent, la douleur même n'est qu'insignifiance. J'aimerais tant l'enlacer, le réconforter, lui montrer que tout ira mieux... Mais ce serrait un mensonge.

Cet enfant, tout compte fait, n'est personne d'autre que celui que j'ai été, le pauvre petit enfermé dans un placard, affamé, enfermé, parfois battu, et toujours désespéré... Mais l'espoir n'est pas venu, et je sais qu'il ne viendra jamais.

Suffit ! A bah les faux semblants, les sourires crispés pour cacher sa peine. Non je ne le rejoindrais pas dans son désespoir plus encore, non... La seule chose que j'irais rencontré, les la douce et calme quiétude du vide infini de a mort.

Sonne sonne mon glas. Je rejoins l'obscurité et l'oubli.

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Comme chaques matins.

Comme chaque matins.

Résumé : Un homme renonce à ses désirs de liberté, pour rester avec sa femme luttant contre la maladie.



      Le bruit des oiseaux au dehors me réveille, et me sort du rêve que chaque nuit je fais... Je baille, m'étire. Comme chaque matin.


      Et comme chaque matin après quelques minutes dans mon lit, au côtés de ma femme, je me lève, tant bien que mal. Les mêmes douleurs au bas du dos, qui me font avoir la même grimasse que toujours.


      Comme d'habitude, je lance ma machine a café, et me sers un verre de jus d'orange. En attendant qu'il soit prés, je m'assois a la table de la cuisine, et ouvre mon journal. Dedans, les nouvelles sont sensiblement les mêmes qu'hier, météo, sport, rien d'intéressant. Alors, je vais chercher mon café maintenant prêt.


      Mon café avalé, je vais comme toujours faire un brin de toilette dans la salle de bain, pendant ce temps, ma fille, la plus jeune de sa fratrie, la seule à vivre encore chez nous, se lève, et va se faire un petit déjeuné, après être passée me dire bonjour, comme chaque matin.


      Rien ne change ce matin, tout est enfermé dans la même routine, et inlassablement, tout se répète, à l'exacte copie, dans cette boucle continue, celle qui ne s'arrête qu'a la mort. Hier, avant hier, et surement demain, j'ai et je répèterais les mêmes gestes, je les répèterais dans la même maison, avec les mêmes personnes.


      Il y a bien longtemps que le mot aventure n'a plus de sens pour moi, que les seuls mort que je vois, sont ceux des illustres inconnus dont je lis le nom dans la gazette.


      Jeune, j'aurais donné n'importe quoi pour la routine que je pratique depuis 20 ans. Aujourd'hui, je l'exècre. J'ai envie de m'enfuir, de courir, de voir la mer, les montagnes. Je veux visiter des nouveaux pays, de nouveaux continents, je veux me sentir libre! Libre comme l'air. L'air pur et frais que j'inhalerais, heureux, en paix avec moi même.


      Je veux rencontrer des personnes, partager leur culture, oublier la mienne, je veux parler d'autres langages, me détacher de mes chaines. Je veux pouvoir vivre comme je le désire.


      Oui, ce que je veux, c'est tout plaquer. Je veux hurler, je veux rire, je veux pleurer, je veux vivre.


      Mais la réalité me rattrape, alors que ma femme passe ses maigres bras, fragilisés par la maladie, et la vieillesse, autour de mon cous, m'enlace.


      Elle, c'est pour elle que j'accepte mes chaines, que j'accepte de subir les mêmes journées depuis vingt ans. Pour elle que les montagnes et mers de mes rêves resterons dans le royaume des songes.




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Song of the death

 Song of the death

Résumé : Deux jumelles se livrent à leur passion, la valse, avant d'expirer leur dernier souffle.

Silence.

Musique.

Les premières notes s'élèvent, toutes à la légèreté que requiert le morceau. Pas un bruit. crainte de dénaturer le morceau sacré. Première enjambée.

Danser, toujours danser, suivre un rythme qui n'appartient qu'a nous, que nous sommes seuls a connaître.

Trois mouvements vers la gauche, un en arrière, pas de bourré pour finir un demi tour pour pouvoir tout recommencer, inlassablement, en espérant ne pas en voir la fin.

L'heure n'est plus aux larmes ni aux lamentations, l'heure est a la valse, l'heure est au partage, celui d'un pas avec la seule qui peu compléter le vide en moi, ma sœur, ma jumelle

Pouvez-vous croire au lien qu'entretiennent les jumeaux ? Moi oui. elle mon double, ma semblable. Je l'aime plus qu'il n'est possible d'aimer quelqu'un.

Pourtant, ce soir, elle va mourir.

Nous sommes juste avant la nuit. Le moment qu'elle préfère, le plus propice pour une valse, celui où la musique s'élève et atteint le ciel, celui où les peines s'envolent, et celui où je vais perdre ma vie, moi aussi.

Nous sommes juste avant la nuit. La danse a un pouvoir sans nom. Elle réunit les êtres dans un même sentiment, l'amour de la beauté du geste.

Oublier, tout faire pour oublier, rechercher l'apaisement de nos cœurs dans un enchaînement d'appuis et d'avancées.

Danser pour exister, danser pour ne plus y penser, tout ça n'a plus d'importance, rien n'en a.

Maintenant, dansons.

Valse de vienne.

La dernière de nos valses.

Je n'ai jamais danser qu'avec elle, à la fois ma vie et ma raison d'être vivant.

À minuit, nous mourrons, mais ceci dans l'apaisement de nos années vécues et dans le regrets de celles que nous ne verrons jamais.

Je ne regrette rien, c'est un drame tellement commun. Je ne verse pas de larme. Je n'en suis plus capable.

La fin est proche. Quelques mesures encore...

Il arrive, ce froid qui me saisit la poitrine. Docilement, je laisse mes yeux se fermer. Je sais qu'elle aussi le ressent, nous sommes liés dans la mort comme nous l'avons été durant toute notre existence.

Nous ne prononçons pas un mot, nous dansons, ma main dans sa main, l'autre sur sa taille, nos regards ne se lâchent pas.

Nous savons, que notre glas sonne et qu'à son dernier coup, nos cœurs s'uniront dans un dernier et unique battement.

Plus que quelques secondes, je ralentis l'allure, La prend dans mes bras.

Toutes les histoires n'ont pas une fin heureuse. Mais je ne saurais dire si la notre se termine mal. Il me semble que c'est juste un commencement. Mais je ne sais pas de quoi.

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dimanche 17 août 2014

Entendez-nous : Vivez ou mourrez

Entendez-nous : Vivez ou mourrez

Résumé : Song-Fic sur Reise Reise de Rammstein. Les sirènes apportent un message sanglant venu du fond des océans aux peuples terrestres...

 

Auf den Wellen wird gefochten
Sur les vagues, il y a des massacres
Wo Fisch und Fleisch zur See geflochten
Là où poissons et chairs sont emportés par le courant
 
Croyez-vous que les humains furent les seuls touchés par la tyrannie? Croyez-vous vraiment que les autres créatures, qu'elles soient terrestres marines ou aériennes, étaient en sécurité ? Ne soyez pas si naïf, nous étions oppressés, tués, comme vous. C'est un fait aussi sur, que celui disant que mon nom est Loyla, selkie de mon état.

Der eine sticht die Lanz im Heer
L'un, bataille avec sa lance
Der andere wirft sie in das Meer
L'autre la jette dans la mer


Notre lutte était anonyme, elle l'est toujours, c'était une bonne chose, mais maintenant il faut que je vous fasse parvenir les échos de cette époque qui fut aussi noire pour vous que pour nous. Il est en notre devoir de vous prévenir de l'arrivée de nouveaux combats.

A-hoi
Ohé


Éveillez-vous, humain. Voyez le mal qui arrive.

Reise Reise, Seemannreise
Voyage, voyage, voyage de marin
Jeder tuts auf seine Weise
Chacun le fait à sa façon
 
partez, humains, fuyez tant qu'il en est encore temps. Dispersez-vous, avant que cela soit vos cendres qui le fassent. Le mal qui nous infeste est invincible, personne ne pourra l'arrêter. Nous sommes en danger. Fuyez, humains.

Der eine stößt den Speer zum Mann
L'un, transperce l'homme avec l'épée
Der andere zum Fischer dann
Et l'autre, transperce le poisson
 
Écoutez notre parole, entendez notre chant, cette complainte qui peut vous sauver. L'homme est le mal. Votre folie en est les effets. Vous devenez monstres, plus animaux que nous le sommes. Le mal arrive, et le mal c'est vous.

Reise Reise, Seemannreise
Voyage voyage, voyage de marin
Und die Wellen weinen leise
Et les vagues pleurent en silence
 
C'est inscrit dans les vagues, les centaures lisent les étoiles, nous savons par le chant des marrais. Ne les entendez-vous pas murmurer le massacre qui se prépare ? Percevez les eaux déchirées, qui vous demandent de vous sauver. Votre disparition entraînera la fin du monde. Vivez, délivrez-nous du mal qui vous ronge.

In ihrem blute steckt ein Speer
Dans leur sang se cache une épée
Bluten leise in das Meer
Qui saigne en silence dans la mer


La mort et le chaos, voilà ce qui nous attend, Nous les sirènes de ce monde, savons le futur, connaissons la solution. Mais seul-vous pouvez l'entendre, seul-vous pouvez enrailler ce cataclysme. La fin de ce monde est proche, crées en un nouveau. Comme le phœnix qui renaît de ces cendres, nous devons survivre pour nous relever

Die Lanze muss im Fleisch ertränken
La lance doit se noyer dans la chair
Fisch und Mann zur Tiefe sinken
Pour que les poissons et les hommes sombrent encore plus
 
Hommes, où êtres, nous sommes pareils, le même bateau vogue vers cet anéantissement des choses. Vivons ensemble, où mourrons. Là est notre seule destinée. Sauvez-nous, Fuyez. Là est notre seule solution.

Wo die schwarze Seele wohnt
Là où vit l'âme noire
Ist kein Licht am Horizont
Il n'y a pas de lumière à l'horizon


L'horreur est en vous, c'est votre haine, vos pulsions meurtrière qui créent des calamités comme Voldemort, et si nous ne faisons rien, d'autres, plus terribles encore, porteront leurs vices sur nos cœurs, et ce serra la fin de l'humanité.

A-hoi
Ohé
 
Éveillez-vous, humain. Voyez le mal qui arrive.



Reise Reise, Seemannreise
Voyage, voyage, voyage de marin
Jeder tuts auf seine Weise
Chacun le fait à sa façon
 
Vous le savez déjà, vous percevez l'horreur, mais vous vous complaisez dans l'ignorance. Vous vous aveuglez. Soit, si vous voulez souffrir, souffrez . Mais entraînez pas le monde dans votre perte. Sauvez-nous, puis mourrez. Mais ne regrettez pas.

Der eine stößt den Speer zum Mann
L'un, transperce l'homme avec l'épée
Der andere zum Fischer dann
Et l'autre, lance l'hameçon
 
Aussi vrai que mon nom est loyla, fille des mers et des océans, notre fin est proche, mais repoussez là. La mort est inévitable, mais donnez-nous un répit. Mourrez, mais mourrez seuls

Reise Reise, Seemannreise
Voyage voyage, voyage de marin
Und die Wellen weinen leise
Et les vagues pleurent en silence
 
Écoutez, humains, écoutez notre mer qui pleure de vous voir si corrompus. Soignez-la de ses mots, vivez.

In ihrem blute steckt ein Speer
Dans leur sang se cache une épée
Bluten leise in das Meer
Qui saigne en silence dans la mer


Vos apparences sont trompeuses. Sous cette couche d'innocence, votre subconscience vous pourris de l'intérieur. Cette petite fille a déjà volé, ce vieillard a déjà tué. Repentissiez-vous de vos péchés, vivez.

Reise Reise, Seemannreise
Voyage voyage, voyage de marin
Und die Wellen weinen leise
Et les vagues pleurent en silence
In ihren herzen steckt ein Speer
Dans leur coeur se cachent une épée


Il est trop tard maintenant, vous vous êtes crevé les yeux pour ne pas voir le mal. Vous vous êtes arraché les tympans pour ne pas entendre notre chant. Les vices vous ont infecté, Mourrez.
 
Bluten sich am Ufer leer
Les vagues se vident de leur sang sur le rivage
Bluten sich am Ufer leer
Les vagues se vident de leur sang sur le rivage

Mourrez.


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Le goût du sang

Le goût du sang

Résumé: Petite fanfiction Harry Potter sur la mort d'harry, non pas de la main de voldemort, mais d'une façon plus insolite. Bonne lecture!


    Quelle ironie ... Voila comment je m'éteins, c'est inattendu ... Moi, Harry Potter, le survivant ... c'est injuste.

    Tout ce que je vais laisser derrière moi, mes trois petits monstres, grands maintenant : James, Albus et ma princesse, Lily, Il y a aussi Ron et Hermione, on est toujours ensemble, tout les trois, unis. Enfin, j'espère qu'ils attendrons un peu avant de me rejoindre, cette fois. Ha ha ! Mourir si jeune, quelle ironie.

    Je ne connaîtrais pas mes petits enfants en fin de comptes. Pourtant Jamesie avait l'air bien parti, ça ne marchais pas trop mal, avec sa fiancée.

    Et puis, je ne verrais plus l'amour de ma vie. Si douce et pourtant si passionnée, ma Ginny. Je ne me fais pas de soucis pour elle, c'est une force de la nature. Elle se relèvera et veillera sur nos petits, pour moi. Mais ... elle serra si triste ... haan ... Quelle ironie.

     En même temps, je suis content de pouvoir refaire le tour de ma vie. Pouvoir penser a eux, une dernière fois, alors que je suis en train d'agoniser sur le sol, avant de mourir. Quelle ironie.

    On ne peut pas dire que ma vie fût merveilleuse d'un bout à l'autre, elle a même plutôt mal commencer, en fait ... Vous savez, Voldemort, Mangemorts et autres psychopathes ... Je survis à trois avada kedavra sans problèmes, mais, au premier obstacle un tant soit peu naturel, je flanche. Quelle ironie.

    Je sent la vie me quitter, peu à peu, mais surtout, je sent le goût du sang sur me langue. Cuivré, salé et encore tiède. Comme une vielle connaissance. Quelle ironie.

    C'est la nuit, j'ai toujours aimé cette période de la journée. Les rues sont calmes, éclairées par seulement quelques petites lanternes. E ciel est sombre et dégagé, constellé d'une myriade d'étoiles . Comme si quelque chose de grave venait de se produire ... Quelle ironie.

    Combien de temps cela fait-il que je suis là ? Une seconde ? Une minute ? Peut être même une heure ... mais, pour moi ? J'ai l'impression que ça fait des siècles que je l'attends et que je l'entend, cette bonne vielle mort, je l'ai tellement côtoyée, qu'elle en est devenue une amie, comme le plus jeune frère des contes de biddle le barde. Quelle ironie.

    Et ce goût, ce sang sur ma langue, et pas n'importe lequel, mon sang, celui dont tant de monde voulais voir la couleur, sans jamais y parvenir. Et c'est cela qui y arrive ! Ha ha. Quelle ironie.

    Tout est flou, imperceptible et embrouillé, je n'ai même plus mal, tout mon être est engourdi, et je sent la vie me quitter. Elle qui, même dans les moments les plus terribles et les plus durs, m'est toujours restée fidèle. Elle m'a trahie, et de quelle façon ! Quelle ironie.

    Des gens s'agitent autours de moi. Des Moldus ? Des sorciers ? Quelle importance ? Apparemment, il semblerais que ça en avais pour une "personne", Voldemort. Et tant d'humains, de créatures, célèbres ou anonymes, sont mort pour nous sauver tous. Ce sont eux les héros, Moi, je me suis juste contenté de survivre et de suivre mon destin. Quelle ironie.

    Le temps passe, pourtant, je reste, je grappille quelques instants, je lutte, mais ce combat, cette cause, est vaine, je me sent partir, petit à petit, secondes après secondes, lentement, mais sûrement, je m'en vais, je laisse la place aux générations futures, aux enfants qui naîtrons dans les prochaines années, sur eux est désormais le lourd fardeau de reconstruire un monde meilleur, a partir des cendres que nous a laisser la guerre. Quelle ironie


    même trente cinq années plus tard, le ministère est corrompu, malgré tout le mal que se donne Kingsley. Des pro-sang purs se cachent encore et attendent la moindre occasion pour revenir, et faire un coup d'éclat. J'espère qu'ils ne  prendrons pas ma stupide mort pour un des ces signes. Quelle ironie.

    Je me demande ce qu'il y a après la mort ... dieu existe-il ? Peut-être, mais je ne penses pas. Mais si c'est le cas, il a un sens de l'humour particulier ... Mourir comme ça, ce n'est pas possible que ce soit possible, et pourtant ... Quelle mort stupide. Quelle ironie.

    Et dire que je vais revoir mes parents, Sirius, Remus, et tant d'autres. Même Dumbledore ! J'ai deux/trois mots à lui dire, à ce vieux fou manipulateur ... Mais, je vais enfin pouvoir apprendre à les connaître. Quelle ironie.

    Tout ce sang ... partout ... sur moi, comme autour, qui me remplis la bouche, mais dont seul reste le goût de cette hémoglobine sur sur ma langue. Si de l'air sortait encore de mes poumons, je m'étoufferais, mais je ne respire plus, c'est inutile, je vais mourir ... peut-être est-ce déjà la cas ... Un cadavre est t'il avachis sur cette chaussée ? Ce cœur, dans ce corps ... bat-il encore ? Oui je le sent, son écho me parcourt, comme quelques derniers spasmes, des réminiscences du passé. Il est là, certes irrégulier, souffrant, mais là. Quelle ironie.

    Une couleur flamboyante couvre soudain le flou de mes yeux. Ginny. Que fait-elle là ? Elle ne devrais pas ... pas dans l'état dans lequel je suis ; je ne suis plus homme. Je ne suis plus qu'une bouille infâme, un mélange indistinct de chairs et de sang. Plus rien. Quelle ironie.

    Je la vois, elle, ses magnifiques yeux noisette, le feu de sa chevelure, son odeur ... elle. Celle qui partage ma vie depuis plus de trente ans maintenant, elle pleure. Je l'aime. Chaque jours passés à ces côtés renforçais mes certitudes, je l'aime. Elle va me manquer. Mais, elle me rejoindre, quand le glas sonnera son heure. Dans une seconde, dans cent ans ... quand elle serra prête... c'est ça mon principal problème, j'ai toujours été trop préparé à mourir. Ce n'est plus qu'une formalité. Un passage dans une autre dimension. Un renouveau. La fin d'un cycle, mais le début d'un autre. Quelle ironie

    Enfin, je peut être fier de moi, j'ai accomplis mon devoir. Remplis ma tâche. Je peu mourir en pais avec moi-même. Ma vie n'a pas été inutile. Mais ... Quelle ironie.

    Il ne me reste plus qu'une seule chose à faire, un dernier objectif, avant de pousser mon dernier soupir, de faire le grand pas. Lui dire un mot, un seul, à la petite créature qui me serre contre son cœur, essayant de me retenir, en criant mon nom. Elle est tellement touchante. Quelle ironie.

    J'ouvre la bouche, essaye de le dire, mais je m'étouffe. Trop de sang, inspiration, larmes de douleur, et enfin, j'y arrive :

    « au-revoir »
    
    ça y est, je l'ai dit. Ce que tout le monde veut faire au moment de leur mort. Je lui adresse un dernier sourire, ferme les yeux. Savoure le goût de mon sang pour la dernière fois ... c'est la fin .

    Dans le ciel, une étoile s'éteint, pour ne jamais se rallumer. Sur terre, un héros meurt, couvert de sang, brisé, heureux.


FIN.

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vendredi 15 août 2014

Les Livingston et les 7 péchés capitaux

Les Livingston et les 7 péchés capitaux


Resumé : Denebola est une jeune demoiselle anglaise ayant vécu il y a 3 siècles. Elle et ses soeurs sont les personnifications des péchés capitaux, ce qui implique beaucoup de soucis dans sa vie. Une famille de 7 enfants ce n'est pas commun, surtout quand celles-ci ne sont que des filles. même pour une famille anglaise du XVIIIe siècle. Les Livingston, baronnets du compté de middlesborough, au nord de l'angleterre. Mais Aldébaran et Atria, les parents, n'avaient pas fait les choses à moitié, car leurs filles avaient un carractère insolite, non pas à cause de leur nom provenant d'étoiles mais, par le fait qu'elles étaient les personnifications des 7 péchés capitaux : l'orgueil, l'avarice, l'envie, la colère, la gourmandise, la paresse et la luxure.

L'aînée, de 24 ans, Pulcherrina, était Orgueilleuse, mais avait de quoi se vanter, elle était d'une beauté stupéfiante : tout en étant très grande et fine, elle avait de longs cheveux d'un roux flamboyant, des yeux mordorés et un visage poupin, elle gardait précieusement un miroir de poche décoré d'or contre son cœur.
Cymbae était prompte a la colère, une crinière de cheveux épais et d'un roux flambloyant, des yeux noirs électrisants, elle se baladait toujours avec son fouet de cuir, ce qui lui donnait un air satanique qui faisait fuir les hommes comme les dames.
L'avarice fut l'erreur de Polaris, jeune demoiselle aux cheveux comme aux yeux noirs de jais, mais pourtant d'une beauté ahurissante, bien que froide. Elle ne quittait pas son petit coffret en or qui contenait toute sa fortune.
Sa jumelle, Denebola, était rongée par l'envie, copie conforme de cette dernière, jusqu'à un grain de beauté qu'elles portaient sur leur joue. Un serpent nommé Alcyone l'accompagnait tout le temps, enroulé autours de sa taille.
Shaula était sujette aux plaisirs secrets de la luxure, blonde platine aux yeux océan, une poitrine opulente et toujours habillée d'une façon que ces parents qualifiais d'indécent, vous comprendrais bien qu'il est préférable que je ne vous dise pas quel est son objet fétiche.
Naos était amie intime avec la paresse, brune, ce qui qui contrastais avec ses yeux tellement clairs qu'ils semblaient blancs, elle traînait son doudou, un petit ourson en peluche, depuis sa naissance, il y a 16 ans de cela.
Et enfin la gourmande de la famille était Algol, à 13 ans, c'était la benjamine, petite, un peu enrobée mais néanmoins tellement mignonne avec ces longs cheveux blonds paille et ces yeux du bleu du ciel, à son coup une jade verte d'un pur étonnant se balançais sur sa chaîne d'argent.

Dans cette histoire nous suivrons une de ces donzelles, Denebola de son prénom, qui en cette chaude journée d'été de l'année 1716, alors qu'elle se promenait avec Alcyone sa vipère argentine a rayure, elle vit sa sœur Pulcherrina passer, son miroir a la main, en train de se repoudrer le nez.
Voir cette image lui donna l'envie de devenir comme son aînée, et avoir sa beauté incomparable, même si elle-même était d'une grâce stupéfiante avec ces long cheveux d'un noir de jais, coiffés en un magnifique chignon ou était délicatement entreposé une rose d'un pourpre royal, son visage sans défauts, pale et gracieux, sa taille fine mais pas maigre, ces jambes galbes qui semblaient s'étendre à l'infini, son regard d'un noir ténébreux ou brillait la lueur de convoitise propre à sa faille, et son port de tête aristocratique.
Malgré cela, elle eue la fantaisie de devenir encore plus belle qu'elle ne l'était déjà, en bref: être la plus belle et la plus désirable. Alors, elle se fit confectionner les plus sublimes, les plus étincelantes et les plus mirobolantes robes chez les meilleurs couturiers français. Elles étaient cousus d'une quintessence de broderies, des plus adorables dentelles, la plus époustouflante coiffure de chez le meilleur barbier de Londre fit place sur la royale cime de sa tête et des meilleurs bijoux des ors et des argents les plus purs.
Mais elle ne parvint pas à détrôner la beauté de sa sœur qui elle-même s'était achetée une nouvelle tiare des plus somptueuse.
Laissant de côté ces efforts, car elle était envieuse mais pas obstinée fasse aux situations impossibles, elle retournât au petit salon d'été où elle vit attablée sa jumelle, Polaris de son nom, qui évaluais une nouvelle fois ses richesse personnelles.
Béate devant tant d'écu sonnant et trébuchant, elle voulu devenir encore plus riche que sa sœur malgré l'aisance de ses parents, dont elle profitait sans vergogne.
Allant vois ceux-ci dans leurs cartiers, elle se façonna son plus beau sourire et fit son regard le plus tendre qui faisaient toujours chavirer le cœur du baron lorsqu'elle était enfant, et rentra dans leur salon ou ils étaient tout deux, affairés à diverses préoccupations d'intrigues de cour et de lignés qui n'intéressaient qu'eux où, peut-être, les autres nobles.
Allant au devant de son père, elle attendit patiemment qu'il se préoccupe de sa présence qu'elle senti bien indésirable, pour lui demander d'une voix des plus belle et enchanteresse :
-Mon père adoré, s'il vous plaît, Avec tout les linges dont j'ai du faire l'acquisition ces derniers temps je n'ai, malheureusement, plus de richesse propre pour subvenir à mes besoins matériels personnels, pouvez-vous donc, je vous en prie, que dis-je, je vous en conjure, me faire dont de quelques petites centaines de livres.
-Ma fille, ma mie,mon adorée, mais quelle utilité auriez vous donc de tout cet or ? et pourquoi donc êtes vous donc allés vous achetée toute ces habilleries, toute ces fanfreluches ? Quels besoins en aviez vous donc? De plus, jusqu'à preuve du contraire, c'est bel et bien moi qui subviens à vos besoins depuis plus de 20 ans maintenant. Soyez patiente ma fille dans 7 nuits nous serons le premier du moi d'août, le huitième de l'année, et vous recevrez donc votre solde mensuel que je vous fais parvenir quand vous êtes devenu une dame, depuis vos premiers écoulements de sang lors de vos 13 printemps.
Déçue que les stratagèmes dont elle avait fait usage ne fonctionnent pas et qu'elle n'eut pas la richesse tant espérée, mais sachant cependant qu'il n'était que plus qu'inutile de parlementer avec son géniteur lorsqu'ils abordaient des sujets de conversation qui lui paraissaient primordiaux, comme le pouvoir de l'or dans la société actuelle par exemple.
Rageant contre cette « injustice », elle se précipita vers Polaris qui finissait de ranger ses multiples trésors dans son coffre bordé d'or: seule folie qu'elle ne se fut jamais permise.
Moyennant les quelques sous qui lui restait, elle parvint à lui faire avouer son secret : comment faisait-elle pour avoir autant d'argent ?
« Ma chère, chère sœur jumelle, susurra t'elle, je vous informe que le seul et unique moyen en votre chaste disposition en l'état actuel des choses pour avoir quelques fortunes et que j'exploite, entre autres, depuis que je suis en âge de percevoir la magnificence d'une bourse pleine de l'or du juste, se résume en un seul mot : économiser ! Vous devez économiser. Regardez-moi : outre mon magnifique coffre rien de ce que je porte ne viens de ma fortune tout viens de la richesse familiale.
-Mais n'y a-t-il aucun moyen plus rapide ? » Implora Denebola à son double.
« Il y en a bien un, mais, car il y a toujours un mais, dit-elle avec sagesse, je le pense trop éprouvant pour vous, ma sœur.
-Dites moi qu'en est t-il ! Je vous en prie a genoux. Dites le moi, à moi votre sœur adorée.
-C'est simple : il faut travailler ... »fit l'avare sur un ton de conspirateur
« -Travailler ?! Mais ce n'est point digne de gentes Dames de notre rang. »
Indignée par cette suggestion, elle renonça a la fortune dont avait tant rêvée et elle partit le plus dignement possible pour parler avec sa cadette, sa confidente : la paresseuse Naos.
La trouvant à se prélasser à l'ombre du grand cerisier du jardin, étendue sur l'herbe grasse et d'un vert tendre, tenant son ourson d'une main et un livre d'un autre, un ouvrage dont notre personnage parvint à déchiffrer le titre: « Roméo et Juliette » un classique de William Shakespeare.
Sans qu'elle n'y fût pour quelque chose, elle se retrouva, avec surprise, jalouse de la sérénité et de son indifférence presque insultante aux problèmes du commun des mortels.
Naos, remarquant l'envieuse qui l'a regardait béatement, l'invita avec une politesse et une gentillesse esquisse à s'asseoir à ces cotés pour parler de ces problèmes, car, ces 7 sœur ayant peut-être les pires défauts qui soient, elles n'en étaient pas moins éduquées de la manière la plus convenable qui soit :
« Mais comment faite vous, ma sœur pour être si tranquille et si patiente ? » demanda l'héroïne de cette histoire.
« Je prends juste la vie du bon sens, pourquoi s'encombrer de soucis inutiles quand on peut s'allonger sous l'ombre d'un grand pin face à face avec un petit ruisseau ou un paysage de montagne, pour sommeiller une heure ou deux avant que ne vienne l'heure de la sieste. Voyez le côte insolite de mon nom : dans le langage antique des romain qu'est-le latin, il signifie « la suiveuse » mais quel besoin a-t-on de suivre si l'on peu paresser ? »
Mu d'une envie soudaine, donnée par les paroles sans complexe de sa sœur chérie, elle se coucha dans le gazon de la propriété pour faire un petit somme. A peine un quart d'heure plus tard, elle se retrouva à chercher le sommeil en s'ennuyant si effrontément qu'elle su vite que dans la parcelle de terrain visible depuis son point d'observation, se trouvaient 72 pâquerettes, 14 tulipes et 59 violettes disséminé un peu partout.
Certes le soleil qui caressait tendrement sa peau par les minces trouées que laissait apercevoir les branchages feuillus du cerisier majestueux était des plus agréable, certes l'herbe verte fraîchement coupée était très confortable, même sous ces épaules habituées aux meilleurs matelas de plumes, mais comme elle était une femme assez énergique et remuante, cette vie sans mouvement n'était pas faite pour elle.
Elle se leva, épousseta ces vêtements et s'éloigna en laissant Naos, bien évidement endormie, à ces rêves joyeusement colorés.
En rentrant, elle passa devant le garde manger où elle entendit des cris étouffés,elle s'approcha et ouvrit la porte, croyant assister à une nouvelle remontrance entre la cuisinière en chef et le nouveau commis qui était doté d'une extrême et incomparable maladresse.
Quelle ne fut pas sa surprise de trouver à cet endroit insolite pour quelqu'un de son rang, sa sœur d'un an son aînée crier, emportée d'une colère virulente dont elle seule avait le secret contre Algol qui était à la fois la benjamine et la gourmande de la famille.
La demoiselle atteinte du péché de l'envie compris grâce aux miettes et taches apparentes sur le corset de la plus jeune, qu'elle s'était encore une fois régalée d'une partie, voir même de l'intégralité, du dessert de ce soir qui était si elle souvenait bien du menu, de petits choux à la crème pâtissière vanillé enrobés du plus fin des caramels dont la petite était particulièrement friande.
Mais la n'était évidement pas la question, car attirée par la fougue de sa grande sœur, si insolite après le moment qu'elle avait passé prés de Naos, Denebola se surprit à rêver qu'une énergie pareille soit en sa possession.
Attendant, qu'elle eût finit sa « besogne », l'admirant par la même occasion et pas gênée pour un sous de ne pas défendre la coupable en pleur, elle s'approcha pour lui demander de lui enseigner le secret de sons énergie faramineuse.
Bien sur notre colérique accepta, heureuse et flattée qu'une de ces victimes favorite, victime, oui, car elle était autoritaire et qu'elle aimait voir la douleur sur le visage des gentilshommes et des dames de cours, le sang commun ne faisant pour elle aucune différence, lui demande d'elle-même d'être un de ces nombreux cobayes qui servait a la noble tache d'entretenir la virulence de ces crises légendaires.
Elles se dirigèrent vers le champ attenant à la demeure, propriété de leur père ou l'ombrageuse dame lui demanda, par sadisme, de faire une dizaine de tours du terrain, tout en faisant claquer son fouet, si au moins le terrain était exigu elle aurait réfléchi sérieusement sur son éventuelle obéissance à l'ordre à peine voilé que son aîné avait formulé, mais malheureusement pour elle, ce n'était pas le cas faire dix tours d'un terrain de 18 km de périmètre était vraiment au dessus de ces moyens, même faire le tour une fois aurait été une fois de trop.
Reprenant la célèbre expression du Français Yves Robert : « courage, fuyons » elle prit sa bravoure à deux mains et s'enfuit, littéralement, sous les cris indignés et rageurs de sa sœur en colère.
En retournant dans la demeure, ses pas l'amenèrent vers le salon d'hiver, en espérant que personne, surtout Cymbae, ne la trouverais en cette période chaude de l'année, mais surprise elle vit Algol, ayant eu la même idée, en train de pleurer en grignotant des petits gâteaux secs pour se consoler de la dispute douloureuse qu'elle avait eu avec leur sœur.
Chagrinée par ces multiples échecs elle se dit qu'essayer la méthode de la jeune fille ne lui ferais pas de mal, elle demanda donc a la gloutonne si elle pouvait noyer son chagrin avec elle.
Bien qu'à contre cœur notre gourmande partagea ses petits gâteaux avec un maque d'équité plus qu'évident. Mais la jalouse n'avait malheureusement pas vu les pépites de chocolat que contenait les friandises, le problème étant quelle était allergique à la théobromine contenue dans le chocolat, donc conséquence inévitable : son corps se recouvrit de plaques rouges la faisant ressembler à une écrevisse.
Algol ne se préoccupait déjà plus de sa sœur, heureuse de retrouver la quasi-totalité de ces pâtisseries.
Une des nombreuses servantes qui passait par la pour entretenir la pièce, accourut pour l'aider dés qu'elle eut prit conscience de la situation.
Après avoir prit un remède contre ces disgracieuses rougeurs, elle fut sommée par la guérisseuse de la maisonnée de prendre le lit pour quelques heures, elle qui précédemment voulait ressembler à Naos, elle devait être comblée.
En sortant de son lit deux heures et quelques minutes plus tard, elle passa devant la porte de sa dernière sœur, Shaula qui bien sur était occupée à des choses peu catholiques avec un des gardes du manoir, en raison de ces mêmes occupations, ces parents avait du renoncer à l'idée de pouvoir un jour la marier avec un gentilhomme.
Se disant qu'elle n'avait plus rien à perdre, Denebola toqua à la porte de la chambre, une trentaine de secondes ayant passé, la jeune « dame » ouvrit, les cheveux en batailles, le rouge a lèvre étalé sur sa magnifique figure et les habits en pagaille, en lui demandant bien évidement la raison de ce dérangement indésirable, très indésirable.
« Shaula, s'il te plaît, je veux apprendre l'art dans lequel tu excelle, celui des jeux de l'amour dont tu es reine » lui demanda-t-elle d'une voie suppliante.
Sans rien dire la jeune fougueuse retourna dans sa chambre pour revenir quelques minutes plus tard en lui lâchant dans les bras un livre volumineux et pour lui refermer violemment la porte au nez.
Par habitude, Denebola ne se formalisa pas de ce geste qui aurait pu passer pour insultant et s'intéressa au livre, le titre ne lui disant rien qui vaille, soupons intensifiés par l'activité fétiche de sa sœur.
Elle ouvrit le volume au hasard pour le refermer précipitamment et le laisser tomber à ses pieds sans attendre un instant, une « légère » rougeur apparaissant sur ces joue ayant normalement la couleur et la douceur de la porcelaine.
Agacée devant cet échec qui s'ajoutait aux autres amassés tout au long de la journée et sentant le besoin de s'éloigner de cette maison, elle alla atteler Alniyat sa monture, une jument à la robe pommelée, à l'écurie et se lanças sur les routes de campagne provençales du compté de son père pour une petite ballade.
Elle rencontra fortuitement le fils du duc d'Hillary, Edwards, maître du duché voisin. Sachant que le jeune homme était amoureux d'elle, elle en profita pour aller au bout de son envie précédente et le courtisa. Les choses en entraînant une autre, elle se retrouva bien malheureusement, bien qu'elle ne sache pas encore pourquoi cela était malheureux, en train d'embrasser le jeune noble.
Au même moment, le père de la dame, Aldébaran Livingston , alerté par ces autres filles du comportement étrange de Denebola était allé à sa poursuite la chercher pour éventuellement, lui faire parler de ces problèmes.
En le voyant, ces lèvre contre celles de sa fille, il fut ravi, croyant qu'elle l'aimait elle aussi, il se disait qu'en la mariant à ce jeune homme de bonne famille, il serait pardonné du refus de tout à l'heure.
Laissant les deux jeunes « tourtereaux » ensemble, il accouru rassembler la dot de sa fille pour demander au duc d'Hillary d'accepter les épousailles de leurs enfants, en voyant la masse d'argent qu'il obtenait et le prestige qui allait avec, il accepta immédiatement l'arrangement.
Bien malgré elle, elle se retrouva quelques mois plus tard duchesse d'Hillary à seulement 20 ans, deux années plus tard naissait Alshat, héritié du duché, suivi de Clava, un ans plus aprés et de Nashira et Kursa ces jumelles.
Mais, elle ne fut malgré ces enfants, plus jamais heureuse et elle maudit son idiotie et surtout son péché tout le restant de sa vie.
Le philosophe Jagger a lui-même dit avec raison « On ne peut pas toujours avoir ce que l'on veut. » certaines personnes, comme Denebola ferait bien de l'écouter un peu plus.

FIN.

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