Draco Dormien Nunquam Titillandus


Bonjour bonsoir et bienvenue.
Vous voici dans un blog recueil. Ici, n'espérez pas trouver des photos de vacances ou des longs monologues sur mes amis. Non; ce que vous trouverez, c'est des écrits.
Certains originaux, n'ayant pour base seule celle que mon esprit leur a tissé, et d'autres s'inscriront dans le grand registre de la fanfiction, notamment sur Harry Potter, mais il est probable que des Hunger Games apparaissent d'ici quelques temps.
Ici, les genres se mélangent, mais ne se confondent pas. Certains vous feront rire, d'autre vous rendrons triste, mais d'une façon ou d'un autre, j'espère pouvoir vous faire ressentir une émotion.
Je ne vais pas palabrer pendant des heures, le temps est a la lecture et a la découverte, alors laissez vous bercer par la magie des mots...

lundi 1 décembre 2014

ô pain, dear friend.

ô pain, dear friend.

Résumé : Connaissez vous la douleur? Moi je la connais.

Savez vous ce qu'est la souffrance?

Non, bien sur que non, jamais vous n'avez connu les relents sombres et froids d'une douleur infectant toutes vos cellules, traçant un réseau de panique dans la totalité de mes veines, sans en épargner aucune.

Vous ne savez pas ce qu'est ce vertige écrasant votre cage thoracique, vous empêchant de prendre la moindre inspiration, ou alors une ou l'air semble fait d'acide et de relents toxique.

Moi j'ai connu la douleur, j'ai connu la faim, j'ai connu la peur. J'ai vu par mes pupilles dilatées les monticules infâmes de tout ce que la terre a fait de plus horrible.

J'ai arraché les lambeaux de chairs de mon visage dans l'espoir vain d'effacer ce que mes traitres sens lançaient sur les moindres parcelles de mon corps comme un lance flamme y tatouerais son sanglant ouvrage et ce jusqu'à la mort libératrice.

Ô j'y ai gouté à cet abime infernal, je les ai vus ces enfants a l'innocence dévastée me suppliant de leurs yeux déments de les achever. Or, la seule chose qu'il m'était encore possible de faire, était de m'engluer dans la même folie infinie que celle qui faisaient s'agiter leur cœur.

Ô organe infâme, ce qu'ils auraient voulu que tout ce qui les battaient s'arrêtât, sans l'oublier, lui le pire bourreau, qui les martelait de l'intérieur de leurs corps en ne laissant en eux que la cruauté farouche de l'acharnement putride que cette désolation et cette peine peignaient de la couleur du sang.

Comment supporter ce supplice? Se statufier en position fœtale, dans l'espoir que l'on ne s'avoue pas de retrouver le confort illusoire du ventre maternel ne fait que nous rendre aveugle à la moindre chance d'inspirer assez de pitié a ne serrait ce qu'un des multiples dieux ayant un jour été adoré dans ce monde hypocrite.

Je me suis consumé, jusqu'à ce que je n'ai plus de mon corps que l'impression de le voir s'envoler en tas de flaque et de brume. Plus que ça, à l'exception de la douleur.


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