Draco Dormien Nunquam Titillandus


Bonjour bonsoir et bienvenue.
Vous voici dans un blog recueil. Ici, n'espérez pas trouver des photos de vacances ou des longs monologues sur mes amis. Non; ce que vous trouverez, c'est des écrits.
Certains originaux, n'ayant pour base seule celle que mon esprit leur a tissé, et d'autres s'inscriront dans le grand registre de la fanfiction, notamment sur Harry Potter, mais il est probable que des Hunger Games apparaissent d'ici quelques temps.
Ici, les genres se mélangent, mais ne se confondent pas. Certains vous feront rire, d'autre vous rendrons triste, mais d'une façon ou d'un autre, j'espère pouvoir vous faire ressentir une émotion.
Je ne vais pas palabrer pendant des heures, le temps est a la lecture et a la découverte, alors laissez vous bercer par la magie des mots...

lundi 18 août 2014

Comme chaques matins.

Comme chaque matins.

Résumé : Un homme renonce à ses désirs de liberté, pour rester avec sa femme luttant contre la maladie.



      Le bruit des oiseaux au dehors me réveille, et me sort du rêve que chaque nuit je fais... Je baille, m'étire. Comme chaque matin.


      Et comme chaque matin après quelques minutes dans mon lit, au côtés de ma femme, je me lève, tant bien que mal. Les mêmes douleurs au bas du dos, qui me font avoir la même grimasse que toujours.


      Comme d'habitude, je lance ma machine a café, et me sers un verre de jus d'orange. En attendant qu'il soit prés, je m'assois a la table de la cuisine, et ouvre mon journal. Dedans, les nouvelles sont sensiblement les mêmes qu'hier, météo, sport, rien d'intéressant. Alors, je vais chercher mon café maintenant prêt.


      Mon café avalé, je vais comme toujours faire un brin de toilette dans la salle de bain, pendant ce temps, ma fille, la plus jeune de sa fratrie, la seule à vivre encore chez nous, se lève, et va se faire un petit déjeuné, après être passée me dire bonjour, comme chaque matin.


      Rien ne change ce matin, tout est enfermé dans la même routine, et inlassablement, tout se répète, à l'exacte copie, dans cette boucle continue, celle qui ne s'arrête qu'a la mort. Hier, avant hier, et surement demain, j'ai et je répèterais les mêmes gestes, je les répèterais dans la même maison, avec les mêmes personnes.


      Il y a bien longtemps que le mot aventure n'a plus de sens pour moi, que les seuls mort que je vois, sont ceux des illustres inconnus dont je lis le nom dans la gazette.


      Jeune, j'aurais donné n'importe quoi pour la routine que je pratique depuis 20 ans. Aujourd'hui, je l'exècre. J'ai envie de m'enfuir, de courir, de voir la mer, les montagnes. Je veux visiter des nouveaux pays, de nouveaux continents, je veux me sentir libre! Libre comme l'air. L'air pur et frais que j'inhalerais, heureux, en paix avec moi même.


      Je veux rencontrer des personnes, partager leur culture, oublier la mienne, je veux parler d'autres langages, me détacher de mes chaines. Je veux pouvoir vivre comme je le désire.


      Oui, ce que je veux, c'est tout plaquer. Je veux hurler, je veux rire, je veux pleurer, je veux vivre.


      Mais la réalité me rattrape, alors que ma femme passe ses maigres bras, fragilisés par la maladie, et la vieillesse, autour de mon cous, m'enlace.


      Elle, c'est pour elle que j'accepte mes chaines, que j'accepte de subir les mêmes journées depuis vingt ans. Pour elle que les montagnes et mers de mes rêves resterons dans le royaume des songes.




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