Le goût du sang
Résumé: Petite fanfiction Harry Potter sur la mort d'harry, non pas de la main de voldemort, mais d'une façon plus insolite. Bonne lecture!
Quelle ironie ... Voila comment je m'éteins, c'est inattendu ... Moi, Harry Potter, le survivant ... c'est injuste.
Tout ce que je vais laisser derrière moi, mes trois petits monstres,
grands maintenant : James, Albus et ma princesse, Lily, Il y a aussi Ron
et Hermione, on est toujours ensemble, tout les trois, unis. Enfin,
j'espère qu'ils attendrons un peu avant de me rejoindre, cette fois. Ha
ha ! Mourir si jeune, quelle ironie.
Je ne connaîtrais pas mes petits enfants en fin de comptes. Pourtant
Jamesie avait l'air bien parti, ça ne marchais pas trop mal, avec sa
fiancée.
Et puis, je ne verrais plus l'amour de ma vie. Si douce et pourtant si
passionnée, ma Ginny. Je ne me fais pas de soucis pour elle, c'est une
force de la nature. Elle se relèvera et veillera sur nos petits, pour
moi. Mais ... elle serra si triste ... haan ... Quelle ironie.
En même temps, je suis content de pouvoir refaire le tour de ma vie.
Pouvoir penser a eux, une dernière fois, alors que je suis en train
d'agoniser sur le sol, avant de mourir. Quelle ironie.
On ne peut pas dire que ma vie fût merveilleuse d'un bout à l'autre,
elle a même plutôt mal commencer, en fait ... Vous savez, Voldemort,
Mangemorts et autres psychopathes ... Je survis à trois avada kedavra
sans problèmes, mais, au premier obstacle un tant soit peu naturel, je
flanche. Quelle ironie.
Je sent la vie me quitter, peu à peu, mais surtout, je sent le goût du
sang sur me langue. Cuivré, salé et encore tiède. Comme une vielle
connaissance. Quelle ironie.
C'est la nuit, j'ai toujours aimé cette période de la journée. Les
rues sont calmes, éclairées par seulement quelques petites lanternes. E
ciel est sombre et dégagé, constellé d'une myriade d'étoiles . Comme si
quelque chose de grave venait de se produire ... Quelle ironie.
Combien de temps cela fait-il que je suis là ? Une seconde ? Une
minute ? Peut être même une heure ... mais, pour moi ? J'ai l'impression
que ça fait des siècles que je l'attends et que je l'entend, cette
bonne vielle mort, je l'ai tellement côtoyée, qu'elle en est devenue une
amie, comme le plus jeune frère des contes de biddle le barde. Quelle
ironie.
Et ce goût, ce sang sur ma langue, et pas n'importe lequel, mon sang,
celui dont tant de monde voulais voir la couleur, sans jamais y
parvenir. Et c'est cela qui y arrive ! Ha ha. Quelle ironie.
Tout est flou, imperceptible et embrouillé, je n'ai même plus mal,
tout mon être est engourdi, et je sent la vie me quitter. Elle qui, même
dans les moments les plus terribles et les plus durs, m'est toujours
restée fidèle. Elle m'a trahie, et de quelle façon ! Quelle ironie.
Des gens s'agitent autours de moi. Des Moldus ? Des sorciers ? Quelle
importance ? Apparemment, il semblerais que ça en avais pour une
"personne", Voldemort. Et tant d'humains, de créatures, célèbres ou
anonymes, sont mort pour nous sauver tous. Ce sont eux les héros, Moi,
je me suis juste contenté de survivre et de suivre mon destin. Quelle
ironie.
Le temps passe, pourtant, je reste, je grappille quelques instants, je
lutte, mais ce combat, cette cause, est vaine, je me sent partir, petit
à petit, secondes après secondes, lentement, mais sûrement, je m'en
vais, je laisse la place aux générations futures, aux enfants qui
naîtrons dans les prochaines années, sur eux est désormais le lourd
fardeau de reconstruire un monde meilleur, a partir des cendres que nous
a laisser la guerre. Quelle ironie
même trente cinq années plus tard, le ministère est corrompu, malgré
tout le mal que se donne Kingsley. Des pro-sang purs se cachent encore
et attendent la moindre occasion pour revenir, et faire un coup d'éclat.
J'espère qu'ils ne prendrons pas ma stupide mort pour un des ces
signes. Quelle ironie.
Je me demande ce qu'il y a après la mort ... dieu existe-il ?
Peut-être, mais je ne penses pas. Mais si c'est le cas, il a un sens de
l'humour particulier ... Mourir comme ça, ce n'est pas possible que ce
soit possible, et pourtant ... Quelle mort stupide. Quelle ironie.
Et dire que je vais revoir mes parents, Sirius, Remus, et tant
d'autres. Même Dumbledore ! J'ai deux/trois mots à lui dire, à ce vieux
fou manipulateur ... Mais, je vais enfin pouvoir apprendre à les
connaître. Quelle ironie.
Tout ce sang ... partout ... sur moi, comme autour, qui me remplis la
bouche, mais dont seul reste le goût de cette hémoglobine sur sur ma
langue. Si de l'air sortait encore de mes poumons, je m'étoufferais,
mais je ne respire plus, c'est inutile, je vais mourir ... peut-être
est-ce déjà la cas ... Un cadavre est t'il avachis sur cette chaussée ?
Ce cœur, dans ce corps ... bat-il encore ? Oui je le sent, son écho me
parcourt, comme quelques derniers spasmes, des réminiscences du passé.
Il est là, certes irrégulier, souffrant, mais là. Quelle ironie.
Une couleur flamboyante couvre soudain le flou de mes yeux. Ginny. Que
fait-elle là ? Elle ne devrais pas ... pas dans l'état dans lequel je
suis ; je ne suis plus homme. Je ne suis plus qu'une bouille infâme, un
mélange indistinct de chairs et de sang. Plus rien. Quelle ironie.
Je la vois, elle, ses magnifiques yeux noisette, le feu de sa
chevelure, son odeur ... elle. Celle qui partage ma vie depuis plus de
trente ans maintenant, elle pleure. Je l'aime. Chaque jours passés à ces
côtés renforçais mes certitudes, je l'aime. Elle va me manquer. Mais,
elle me rejoindre, quand le glas sonnera son heure. Dans une seconde,
dans cent ans ... quand elle serra prête... c'est ça mon principal
problème, j'ai toujours été trop préparé à mourir. Ce n'est plus qu'une
formalité. Un passage dans une autre dimension. Un renouveau. La fin
d'un cycle, mais le début d'un autre. Quelle ironie
Enfin, je peut être fier de moi, j'ai accomplis mon devoir. Remplis ma
tâche. Je peu mourir en pais avec moi-même. Ma vie n'a pas été inutile.
Mais ... Quelle ironie.
Il ne me reste plus qu'une seule chose à faire, un dernier objectif,
avant de pousser mon dernier soupir, de faire le grand pas. Lui dire un
mot, un seul, à la petite créature qui me serre contre son cœur,
essayant de me retenir, en criant mon nom. Elle est tellement touchante.
Quelle ironie.
J'ouvre la bouche, essaye de le dire, mais je m'étouffe. Trop de sang,
inspiration, larmes de douleur, et enfin, j'y arrive :
« au-revoir »
ça y est, je l'ai dit. Ce que tout le monde veut faire au moment de
leur mort. Je lui adresse un dernier sourire, ferme les yeux. Savoure le
goût de mon sang pour la dernière fois ... c'est la fin .
Dans le ciel, une étoile s'éteint, pour ne jamais se rallumer. Sur terre, un héros meurt, couvert de sang, brisé, heureux.
FIN.
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