Draco Dormien Nunquam Titillandus


Bonjour bonsoir et bienvenue.
Vous voici dans un blog recueil. Ici, n'espérez pas trouver des photos de vacances ou des longs monologues sur mes amis. Non; ce que vous trouverez, c'est des écrits.
Certains originaux, n'ayant pour base seule celle que mon esprit leur a tissé, et d'autres s'inscriront dans le grand registre de la fanfiction, notamment sur Harry Potter, mais il est probable que des Hunger Games apparaissent d'ici quelques temps.
Ici, les genres se mélangent, mais ne se confondent pas. Certains vous feront rire, d'autre vous rendrons triste, mais d'une façon ou d'un autre, j'espère pouvoir vous faire ressentir une émotion.
Je ne vais pas palabrer pendant des heures, le temps est a la lecture et a la découverte, alors laissez vous bercer par la magie des mots...

lundi 18 août 2014

Song of the death

 Song of the death

Résumé : Deux jumelles se livrent à leur passion, la valse, avant d'expirer leur dernier souffle.

Silence.

Musique.

Les premières notes s'élèvent, toutes à la légèreté que requiert le morceau. Pas un bruit. crainte de dénaturer le morceau sacré. Première enjambée.

Danser, toujours danser, suivre un rythme qui n'appartient qu'a nous, que nous sommes seuls a connaître.

Trois mouvements vers la gauche, un en arrière, pas de bourré pour finir un demi tour pour pouvoir tout recommencer, inlassablement, en espérant ne pas en voir la fin.

L'heure n'est plus aux larmes ni aux lamentations, l'heure est a la valse, l'heure est au partage, celui d'un pas avec la seule qui peu compléter le vide en moi, ma sœur, ma jumelle

Pouvez-vous croire au lien qu'entretiennent les jumeaux ? Moi oui. elle mon double, ma semblable. Je l'aime plus qu'il n'est possible d'aimer quelqu'un.

Pourtant, ce soir, elle va mourir.

Nous sommes juste avant la nuit. Le moment qu'elle préfère, le plus propice pour une valse, celui où la musique s'élève et atteint le ciel, celui où les peines s'envolent, et celui où je vais perdre ma vie, moi aussi.

Nous sommes juste avant la nuit. La danse a un pouvoir sans nom. Elle réunit les êtres dans un même sentiment, l'amour de la beauté du geste.

Oublier, tout faire pour oublier, rechercher l'apaisement de nos cœurs dans un enchaînement d'appuis et d'avancées.

Danser pour exister, danser pour ne plus y penser, tout ça n'a plus d'importance, rien n'en a.

Maintenant, dansons.

Valse de vienne.

La dernière de nos valses.

Je n'ai jamais danser qu'avec elle, à la fois ma vie et ma raison d'être vivant.

À minuit, nous mourrons, mais ceci dans l'apaisement de nos années vécues et dans le regrets de celles que nous ne verrons jamais.

Je ne regrette rien, c'est un drame tellement commun. Je ne verse pas de larme. Je n'en suis plus capable.

La fin est proche. Quelques mesures encore...

Il arrive, ce froid qui me saisit la poitrine. Docilement, je laisse mes yeux se fermer. Je sais qu'elle aussi le ressent, nous sommes liés dans la mort comme nous l'avons été durant toute notre existence.

Nous ne prononçons pas un mot, nous dansons, ma main dans sa main, l'autre sur sa taille, nos regards ne se lâchent pas.

Nous savons, que notre glas sonne et qu'à son dernier coup, nos cœurs s'uniront dans un dernier et unique battement.

Plus que quelques secondes, je ralentis l'allure, La prend dans mes bras.

Toutes les histoires n'ont pas une fin heureuse. Mais je ne saurais dire si la notre se termine mal. Il me semble que c'est juste un commencement. Mais je ne sais pas de quoi.

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